L’investissement Pinel a connu de vifs succès depuis quelques années en raison du rendement qu’il génère. Celui-ci devait expirer le 31 décembre 2017, mais a toutefois été reconduit pour quatre autres années successives. Lesquelles commencent à courir à partir du 01er janvier 2018. Cette reconduction s’est accompagnée d’une modification au niveau du zonage.
Rappelons que la particularité de la loi Pinel repose sur la spécificité dudit zonage. En effet, ce dernier a été tracé dans le but de relancer le dynamisme du marché des logements en France. Le prix de l’immobilier ne cesse de connaître une hausse continue, de même que les loyers. C’est pourquoi, l’État a mis en place ce dispositif qui met en avant ses deux points forts :
- Permettre aux habitants des zones tendues d’accéder à l’immobilier neuf
- Permettre au propriétaire bailleur de profiter d’une réduction de son impôt sur le revenu
En d’autres termes, il s’agit d’encourager les investisseurs dans l’immobilier nu à opter pour ces zones à fortes demandes locatives. Ils devront alors se conformer aux plafonds suivants : celui des loyers par rapport à la zone où ils investissent, et celui des ressources de leur locataire.
Pour entrer dans le vif du sujet, notons que 2017 a connu le rajout d’une zone dans les secteurs éligibles à la loi Pinel. Il s’agit de la zone C. Cette insertion de ladite zone a suscité de vives controverses quant à l’objectif initial auquel portait alors la loi Pinel. En effet, la zone C constitue les territoires faiblement peuplés de France, à la différence des zones ABis, A et B1. La zone B2 aussi faisait également partie du zonage éligible de la loi Pinel jusqu’au 31 décembre 2017. Zone B2 et C ont été supprimées de ce zonage à compter de 2018. Ce qui encouragerait les promoteurs et les bailleurs à investir plus afin de profiter de l’éligibilité des zones éligibles sus mentionnées.
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